Les établissements scolaire du réseau marianiste accompagnent plusieurs enfants et adolescents réfugiés
Ils étaient 7000 début avril. Ils sont aujourd’hui près de 13 000. Le nombre des élèves ukrainiens scolarisés en France ne cesse d’augmenter. Ces enfants, contraints de laisser précipitamment derrière eux leur maison et leur pays, parfois même de quitter des membres de leur famille, et ce dans des circonstances tragiques, ont cherché refuge chez nous.
Au sein de notre réseau, les établissements scolaires marianistes, privés sous contrat d’association avec l’Etat, ont déjà accueilli plusieurs d’entre eux et s’efforcent de les accompagner dans la reprise de leur scolarité en leur offrant un cadre sécurisant, avec toute l’attention et la bienveillance dont ils ont besoin.
ATTENTIFS À L’ÉPANOUISSEMENT DE CHACUN DES ÉLÈVES QUI LEUR SONT CONFIÉS, LES ÉTABLISSEMENTS DE NOTRE RÉSEAU MANIFESTENT UN SOIN TOUT PARTICULIER DANS LE SUIVI DES JEUNES UKRAINIENS RÉCEMMENT ARRIVÉS SUR NOTRE TERRITOIRE.
Dans ce contexte, voici le témoignage de l’équipe du Collège Sainte-Marie La Salle, établissement scolaire marianiste à Lons-le-Saunier (39), qui a récemment accueillie une jeune Ukrainienne dans ses effectifs.
« Tonia a été intégrée à une classe de 5ème (ce qui correspond à son âge) suite à une sollicitation de la mairie de Beaufort (un village voisin) qui, par son Centre communal d’action sociale (CCAS), met à disposition un appartement pour accueillir la famille, qui a dû en effet quitter l’Ukraine, car elle se trouvait en zone de guerre et courait des risques politiques. Elle est arrivée dans la région car il y a ici une amie de la maman. Tonia est scolarisée à titre gratuit par l’OGEC ; ses repas sont facturés au coût alimentaire au CCAS de Beaufort. Le groupe scolaire lui a aussi fait don d’un kit scolarisation, qui contient l’ensemble des fournitures scolaires nécessaires. Plusieurs rencontres, traduites par l’amie en question, ont été faites avec la famille afin d’organiser la scolarité de Tonia. La présence d’un maître allophone a permis de fournir des outils pédagogiques aux professeurs. Il faut noter que Tonia avait déjà fait français à l’école. Tonia est une fille vive et sa scolarisation se passe bien pour le moment. »
Jonathan GARDAZ, équipe pédagogique du Collège Sainte-Marie La Salle de Lons-le-Saunier.
Autre témoignage avec l’accueil des élèves ukrainiens au sein d’un autre établissement marianiste, l’Institution Sainte-Marie de Belfort :
« Les premiers élèves ukrainiens qui ont frappé à notre porte étaient un frère et sa petite sœur. Nous les avons accueillis en classes de 3ème et de 6ème, mais au-delà de l’équivalence entre les classes ukrainiennes et française, nous essayons de faire en sorte que chacun se sente le mieux possible, selon son niveau. Notre établissement paie l’intégralité de leur frais de scolarité, ils sont accueillis gratuitement. Tous deux ne parlaient pas un mot de français. Les deux parents, avant ces événements tragiques, étaient cadres dans de grandes entreprises locales. Le père est resté pour s’engager au combat en Ukraine. Ils venaient d’arriver à Belfort, logés chez une de nos familles de parents d’élèves. La plus jeune, qui suivait habituellement des cours intensifs de danse au conservatoire de son pays, nous a alors demandé « Mais où est-ce que je vais pouvoir danser maintenant ? ». Parmi les 9 élèves ukrainiens que nous accueillons à ce jour, beaucoup ne comprenaient pas que leur vie ne serait désormais plus la même. Cela nous renvoie à des réalités tellement différentes des nôtres ! À Sainte-Marie, nous souhaitons pouvoir intégrer au mieux, et en toutes circonstances, chacun des enfants qui nous sont confiés, et en particulier les élèves étrangers réfugiés. Notre but est d’abord de les accueillir et de les sociabiliser, de leur donner confiance en eux-mêmes, sans se focaliser outre-mesure sur leurs résultats scolaires, de faire en sorte qu’ils soient avec d’autres jeunes et qu’ils puissent, au moins de temps en temps, penser à autre chose que ce qu’ils ont vécu.«
Marie-Pierre CANAL, Chef d’établissement de l’Institution Sainte-Marie de Belfort
Un dispositif d’accueil pour les élèves ukrainiens à Grand Lebrun
Découvrez et soutenez le projet de l’Institution Sainte Marie Grand Lebrun, établissement marianiste à Bordeaux, qui souhaite mettre en place, pour la rentrée 2022, un dispositif pour mieux accueillir les élèves ukrainiens !
Bravo et merci aux établissements du réseau scolaire marianiste pour leurs élans de solidarité envers les élèves des famille ukrainiennes !
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